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Sur les routes d'Amérique latine
26 avril 2009

Uyuni (9 avril)

On finit le tour en début d' après midi. Adieux à notre guide et cuisinière. On se sépare du couple qui doit prendre un bus le soir. On trouve un hostel pour se remettre de ce trip et repartir le lendemain matin. La ville est moche, des vendeurs de rue partout. Des monuments type réalisme soviétique, on se croirait en Sibérie, pas le genre d' endroit ou trainer. Il y a un seul distributeur de billets dans la ville, il est en panne. Tant pis on va retirer à la banque directement il y en a 2. Le problème est que le lendemain est férié, donc les banques ferment plus tôt. C' est la merde : on a 8 dollars et 5 bolivianos pour payer l' hôtel qui côute 60 bol et le bus du lendemain, pareil. Les bureaux de change ne veulent pas de nos billets de 1 dollar. Dommage car 8 dollars ça fait 55 bol. Il y a un resto qui accepte la carte banquaire dans la ville. On parle avec le serveur de celui ci pour voir s' il peut pas nous charger plus la carte bleue le soir quand on viendra manger, et nous filer la différence en cash. Il peut pas prendre la responsabilité et nous demande de revenir quand le patron sera là. OK. On revient à l' heure prévue, toujours pas de patron. On sent que le distributeur ne sera pas réparé un jour férié et qu'on va passer quelques jours dans cette ville apocalyptique. Pas moyen. On va voir notre agence de voyage avec laquelle on a fait le trek, le problème est qu' ils n' ont plus plus le terminal bancaire, ils l' ont refilé à l' agence de La Paz. Le gérant se démène pour nous trouver une solution en nous enmenant dans un magasin de chaussures !? Rien à faire. Il nous conseille quand même un hôtel qui pourrait nous changer nos 8 dollars. Effectivement, on a maintenant 61 bol et on  peut payer la nuit d' hôtel. Mais toujours pas le bus, aucune compagnie n' accepte la carte bleue. On ne sait pas trop quoi faire à part retourner au resto sans trop y croire. Toujours pas de gérant. On rentre bien dégoutés et à 20 mètres de l' hôtel on trouve le deuxième resto de la ville qui accepte la carte, wouhou ! Comme quoi des fois il faut pas chercher trop loin. La gérante accepte de nous charger plus et nous filer du cash en échange. Cool on va pouvoir se barrer vite fait de cette ville. A part ça, les pizzas sont hors de prix en Bolivie, vraiment un plat à touristes.

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