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Rio de Janeiro (19 - 23 janvier)
English version below
On arrive à Rio sans avoir dormi , la matinée dans le bus sera animée par une personne allant régulièrement aux toilettes et laissant derrière une odeur qu’on est pas prêts d’oublier , ca nous apprendra de squatter à coté des toilettes … on sera sauvés par 2 gentilles marocaines qui partageant notre malheur , nous prêteront du Guerlain pour sécuriser la zone, on est à bout alors on rit comme des cons sans pouvoir s‘ arreter. La gare routière de Rio est un gros bordel , on prend un taxi au black.
Première impression de Rio : on est frappés par la beauté naturelle du lieu , la ville s’est développée entre la mer (magnifique baie) et les montagnes qui plongent dedans. L’heure n’est pas la même non plus , il y a une heure de moins , il fait donc nuit plus tard ce qui n’est pas désagréable.
On décide de loger à Flamengo , on y trouve les hôtels les plus abordables , et c’est un quartier bien central par rapport à toutes les visites qu’on souhaite effectuer. Il y a une plage mais toutes les plages dans la baie sont polluées , ca n’empêche pas certains fous de faire trempette , sinon pour se baigner il faut aller sur les plages du sud à Leme, Copacabana, Ipanema, Leblon etc... On choisit une AJ mentionnée dans le guide, mais celle-ci est pleine. On en trouve une autre pas loin , et aussi mentionnée dans le guide.
Le réceptionniste nous vante la clim , on prend une seule nuit, on a bien retenu la leçon. Bien joué : la chambre est assez petite, une seule fenêtre qui donne sur le couloir (!!)., à ne surtout pas y mettre un claustrophobe. On allume la clim (qui doit être une des premières à avoir été produites) , on croirait qu’elle sort tout droit de l’enfer , elle fait un boucan pas possible. Il fait beau , mais on décide de faire une petite sieste (quelques heures) tellement on est crevés. On comate tout l’après midi , je me réveille en me sentant pas super bien.
Nuit pas franchement tranquille , la clim semble programmée pour nous réveiller toutes les demi heures. Nous décidons de nous barrer de là , on trouve un appart sur Copacabana pour à peine 25% de plus. Là on est pas déçus , bon ca casse un peu le trip routard mais étant donnés qu’on se sent assez faiblards et qu’il fait un temps pourri, autant squatter quelque part ou on se sente bien. L’appart est nickel , 40 mètres carrés avec living , cuisine, chambre, salle de bains , clim silencieuse, câble …
La première journée était une exception , les autres jours seront gris et pluvieux ! A priori c’est parti pour durer 2 semaines. Pas de plage donc … c’est dommage, ca fera un truc en moins à faire … Pas la peine d’aller voir la vue depuis le Christ Rédempteur sur la colline du Corcovado (700 m) puisque de toute façon on ne le voit pas d’en bas.
Sinon le truc à faire par temps à ne pas aller à la plage (hormis aller faire des courses, se faire à manger et refaire une sieste lol) est de visiter le quartier de Santa Teresa , proche du centre ville. C’est un quartier assez pittoresque situé sur la colline du même nom, un genre de Montmartre , mais avec plus de verdure et moins de touristes.
Il y a des vieux tramways jaunes qui gravissent les pentes , comme à Lisbonne. Ils sont souvent bondés et on aime la marche , on continue donc à pied , jusqu’à ce que la première averse de notre séjour carioca commence à tomber , et pas qu’un peu. Par chance on passe à côté d’un petit resto grolandais comme on les aime , avec vue imprenable sur une favela derrière. On trouve refuge , et on bouffe avec les locaux , les ouvriers , les employés du coin , on doit être les premiers touristes à y manger. Pas cher et pas mauvais comme d’hab , on arrive pas à finir. La pluie ne semble pas vouloir finir , on ne veut pas non plus squatter la cantine toute la journée , alors on décide de se mouiller un peu pour trouver un bus qui nous descendra jusque dans le centre, la pluie crée des embouteillages car certaines rues sont pas loin d’être inondées ! Le centre ressemble un peu à la city de Londres , il y a des édifices parmi les plus vieux de la ville au milieu des grattes ciels et des costards cravates. Le métro est moderne, on se plante d’ une station (oué bon les 2 noms se ressemblaient…), on galère pour retrouver l’appart sous la flotte. Des flics nous y aideront mais on arrive trempés !
Copacabana ? Nom mythique , 4,5 km de plage. On y fait une promenade , mais on se répète , il fait un temps de merde , donc ni joggeurs ni strings sur la plage (désolé pour les photos Sébastien , une prochaine fois!). Les avenues sont bordées d’immeubles sans charme, mais restent animées avec pas mal de commerces et de lanchonnettes (bouis bouis), et de boites de strip tease sur le bord de mer (les rabatteurs se mettent en file et refilent les flyers les uns à la suite des autres , c‘est assez marrant). Le quartier resté populaire a depuis longtemps été détrôné par sa voisine Ipanema , qui possède une plus belle plage et qui est plus chic et branchée.
On s’y sent bien, c’est l’essentiel. On a pas senti à Rio de problèmes de sécurité , contrairement à Salvador. La misère y est moins visible aussi. Rio possède un grand nombre de favelas , mais reste une ville assez riche dans son ensemble.
Une autre visite à effectuer aussi si le temps le permet : le pain de sucre (Pao de Azucar), ce monticule posé sur la mer qui symbolise la ville. On y accède en 2 étapes par des funiculaires transparents qui permettent d‘avoir une vue à 360 (remember la scène ou James Bond se débarrasse du vilain aux sales dents d‘acier), prix pas donnés au passage.
Superbe vue et jardins exotiques tout en haut. On ne voit toujours pas les pieds du Christ , tant pis , une prochaine fois. Il fait faim et la maigre nourriture à prix touristes de là haut nous incitent à redescendre , on rentre à l’appart en collectivo.
Il y a des matchs du Flamengo FC au Maracaña , mais samedi alors qu’on part le vendredi: une autre bonne raison de revenir un jour dans cette belle ville. C’est vraiment regrettable d’avoir vu si peu en 4 jours mais on contrôle pas la météo ni notre forme générale (après la fièvre , quelques problèmes d’ordre digestif …). On noiera notre chagrin en regardant Scrubs en VO ou National Geographic Channel tout en buvant des doubles caipirinhas maisons.
Voilà , 6 h de route pour rallier Sao Paulo , la mégalopole sud brésilienne. D’après la météo il y fait le même temps qu’à Rio (joie!) , on s’en fout on y va essentiellement pour sortir et enfin se faire une boîte! Espérons qu’on soit plus en forme!
Phil
On the coach this time it’s Phil the one who can’t sleep. When I Wake up Phil tells me he had the time of his life watching me sleeping. Apparently I was moving my head from one side to another with one hand up in the air at every single noise. He tells me that after a while he made noise just to see me moving with my hand up in the air! We start laughing out loud like idiots for a good 20 minutes while everybody else was sleeping. It was like in school when you are not allowed to laugh but just can’t stop. Soon daytime is coming and with it a surprise we would have avoided if our seats weren’t the ones right next to the toilets.A woman from the front of the coach goes to the toilets and (oh my god) I am awoken by the smell that comes from underneath the door (I had never been awoken by a smell before!). Of course our first reaction is to look suspiciously at each other (thionine the other one let go a huge one), but it was not one of us: the smell was coming from under the door!!! The poor woman is having the shit of her life. We start laughing out loud again and some morocan girls join us. To save us a bit they offer us some perfume to spray in the air. Worse, a couple of hours later she will come back again and same thing all over.
Jan 19 we arrive at Rio in the Baining of the afternoon and take a cab to the area of Flamengo which was a good central point for the different stuffs we wanted to visit. The hotel of our choice (according to our guide) is full so we go to our second choice, a place called Caxambu. It’s 80 a night and we Cheverny decide to take only one night (we still remember Porto Seguro and the old woman). The receptionist gives us the key qnd Proudy announces that he just turneed the AC in our room. We thank him and go upstairs. When we get to the room it seems like the AC in qauestion is from the sixties: it makes as much noise as a moped!!! Whatever we are too tired to complain and begin our siesta! Phil has a bit of fever so I go to eat alone.
After a restless night we have our breakfast and really miss Livia’s breakfast (the owner of Alto mar pousada). We leave the hotel and go to the mythic Copa Cabana area where we have reserved a flat. The flat is huge and immaculate, much better than most of our western flats: kitchen, real bathroom, living room, bedroom, AC (brand new silent one) and even cable TV!! This for 120 a night. Abit of luxury can never harm anyone.
Jan 20 it’s rainig a bit so we decide to go and visigt the area of Santa Teresa on the hill of the same name. It’s a kind of Mo tmartre with old buildings, paved Streets and a lot of trees and vegetation. It has some very nice views over the city and an old tramway probable from the beginning of the twentieth century. You do not feel like you are in Rio but in a forest. The rain comes stronger and luckily this happens in front of Cantina de Gaucho. It is a local restaurant where we have the now usual PF (prato freito). Less than 20 reals for both of us with, on top of that view of the local favela. The place is full of local workers and we doubt it has ever seen any tourist. That’s us, adventurous. Or unconscious, I don’t really know. Whatever the food was good and in good quantitY. The rain does not stop so we just take a bus and the tube and go home (after losing ourselves in copa cabana!).
Jan 21 the weather is still shit so we cannot go to the see the Corcovado (where the famous Christ with the arms opened is) and Celine told us we would get the best views of Rio from the Pao de Azucar anyway. So after a walk along the beach of Copa Cabana (empty beach so no tanga grrr!) we go there. It’s a mountain that rises up from the sea and which is the whole symbol of Rio; you get to the top of it using the « teleferico », two of them actually. The weather is crap but this mountain is not as High as the Corcovado one so we are able to get some great views just like Celine had told us. It also features a protected area for the local fauna and flora (is that how u call it?). We do not see monkeys though. After that, collectivo back to the hotel, I mean back to the flat. At night we go to the poshest area of Rio, Ipanema, for a meal on the bank of thee lake of Ipanema. We also can see the Christ on top of the Corcovado which is illuminated at night. Very nice. We come back walking.
And this is how our stay in Rio ends. The coach for Sao Paulo is at 9.20 AM (gosh!) the next morning.
Over all we had a very nice impression of Rio. It is safer than Salvador and also a lot cleaner. But what we will remember is the way that the city grew and adapted to the mountains around it. It combines mountains and see and this is pretty amazing. Unique, I think.
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