Sao Paulo (23 - 28 janvier)

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Après 6 heures de trajet en bus depuis Rio nous voici arrivés à Sao Paulo. Le trajet s’est bien passé, les infrastructures routières de l’état de Sao Paulo sont très bonnes. Déjà en arrivant sur Sao Paulo , on remarque l’immensité de cette métropole, avec des grattes ciels à perte de vue. La gare routière n’a rien à voir avec ce qu’on avait connus jusqu’à présent , on se croirait presque dans un aéroport.
Il existe un métro très bien développé (et très joli aussi avec sa couleur inox) et moderne , il y a
5 lignes et des interconnexions avec des trains de banlieue. En bons urbains que nous sommes, on ne prend pas le taxi. L’ hotel ou nous logeons se trouve à 50 mètres de la place Républica et de la station de métro, nickel. Première impression de Republica, des gens un peu chelous sur l’evenue qui vendent un tas de camelote , des dvd pirates (dont des stands de films X à ciel ouvert) etc … D’après le routard, c’est la plus belle place de la ville… honnêtement je la trouve assez moche, mis à part son jardin tropical en son centre, il y a d’autres places plus belles comme la place de la cathédrale (praça de Sé), la place Sao Bento (au pied de l’édifice ressemblant à l’Empire state building, qui abrite la banque fédérale) ou la jolie place du théatre municipal, avec ses escaliers et son petit parc. En cherchant l’hotel dans la rue on est accostés par un gars de l’office de tourisme , et nous demande si on cherche un hotel, nous en conseille un peu plus excentré (un formule 1, si si il y en a plein dans cette ville!). Il nous dit que le soir le quartier n’est pas très sûr. Ca ne nous fait pas peur , on décide de rester. La chambre est assez spacieuse et pas trop de bordel mis à part le premier soir, il n’y a pas de petit dejeuner, tant mieux ça nous permettra de dormir plus longtemps J
Sao Paulo est une des plus grandes villes du monde et on le confirmera en l’arpentant, sa population de 15 millions d’habitants est très cosmopolite mais à majorité européenne. Le centre ancien est un  peu délaissé et les classes moyennes et supérieures se sont intallées dans les quartiers périphériques du centre historique surtout à l’ouest (jardims Paulista, Villa Madalena etc…). Le quartier Liberdade est celui de la communauté japonaise , celui de Bela Vista italienne etc … chaque vague d’immigration s’est installé dans un quartier. Sao Paulo est le centre économique et industriel du pays (et aussi du Mercosur) et s’apparente aux grandes villes européennes, le réseau de transports est bien géré: multitude de bus (dont des bus à 2 accordéons, probablement les plus longs du monde!), un métro moderne, pas de collectivos ici, pour le folklore éviter de chercher. C’est aussi la capitale culturelle du pays , beaucoup de musées dont le MASP (avenue Paulista), et une vie musicale assez dense. C’est aussi ici qu’on trouve les meilleurs restos du pays, cuisine brésilienne, paulista (locale) , italienne, japonaise, arabe (communauté syrio-libanaise). On mangera surtout dans des lanchonnettes (fast foods) en bas de chez nous qui proposent des sandwiches et des hamburgers extras, accompagnés d’une variété de jus de fruits pressés… Aussi un resto un peu plus loin de l’autre côté de la place qui propose des plats de la région (essayer le virado a Paulista).
La cuisine orientale sera testé dans une chaîne de type Mac Do! Ca s’appelle Habib’s et c’est pas mauvais du tout !!
Enfin pour le japonais il faut se rendre dans le quartier de Liberdade. Le dernier soir on veut se faire un resto à sushis, il pleut des cordes. On rentre dans un resto, c’est bruyant et ca fait assez cantine, la serveuse nous apporte la carte: plein de trucs bizarres avec des tripes, des intestins, du sang de poulet (!!), ca ressemble plus à un resto chinois, on s’ enfuit en prétextant qu’il y a trop de bruit (ce qui est vrai d’ailleurs on s’entend pas parler). On trouve exactement ce qu’on cherchait 50 mètres plus loin, un vrai sushi bar, avec une déco super zen et classe, un staff sympa et une nourriture à rapport qualité-prix difficile à battre … on prend un truc à 2 : plein de plats amenés au fur et à mesure : sashimis, poisson grillé, beignets de crevettes et légumes, soupe, salades etc … il y a tellement de trucs que c’est la première fois que je n’ai pas faim en sortant d’un japonais (les adresses seront dans mon futur site je rappelle). Le saké finira par nous achever et la pluie nous démotivera pour aller dans les bars du quartier Pinheiros (diffcile d’accès , pas de métro).
Les paulistes sont très gentils et urbains donc, ils ont aussi un accent particulier et ne prononcent pas certains mots de la même facon qu’un carioca par exemple… Comme dans toutes les villes brésiliennes on retrouve pas mal de misère, surtout dans le centre où il y a beaucoup de sans abris et où il est difficile de faire 20 mètres sans qu’on vous demande quelque chose …
Sao Paulo est aussi la ville où sortir avec de boites de nuit en tout genre, on s’en fait une le samedi soir à 2 pas de chez nous (200 mètres on fait des efforts). Ca s’appelle Love story (rien que le nom ça fait peur) et le prix d’entrée est très cher, 50 reals, ça doit leur faire mal au cul aux gens d’ici pour sortir !
La salle est assez petite avec balcon, la population assez jeune (genre poufs et kékés) , et sexuellement hétéroclite (un trans au mètre carré, d’ailleurs jamais vu autant de trans que dans cette ville!). Le DJ semble nous jouer la play list de Fun Radio, je crains le pire, on se croirait à Canet Plage. Ce qui est bien, c’est qu’on vous met un tampon et laisse donc la liberté de sortir pour revenir. On va s’hydrater à la lanchonette en bas de chez nous, on y fait la connaissance d’un vieux black fantasque, Paolo, plus bourré que nous, il aime la France, alors on lui chantera du Joe Dassin pour lui faire plaisir car il connaissait. Deux heures plus tard on retourne à la boîte bien chauds , et le DJ a enfin changé, on a enfin droit à du bon son, on danse jusque 9h du mat avec plus de place pour de plus amples mouvements …
En fait dans ce quartier on a tout, 100 mètres avant Love Story se trouve l’ Edificio Italia, le plus grand gratte ciel de la ville (41 étages). On y va le dernier soir après avoir repoussé tous les jours pour cause de mauvais temps (mais comme il fera le même temps tous les jours, gris puis averses en soirée…).
On peut le visiter de jour (15 Rl) mais que jusque 16h, après on est obligés d’aller au restaurant ou au bar du dernier étage pour profiter de la vue. Bon inutile de préciser qu’on ne va pas manger pour 500 Rl. On file au bar, une superbe salle avec petits sièges en tweed, duo de jazz piano avec une très jolie chanteuse (et qui chante bien en plus) tout ça avec une vue incomparable de la ville au crépuscule, alors qu’il pleut toujours dehors. On commande 2 bières , avec les 15 Rl de service chacun elle revient 6 fois plus chère qu’en bas, heureusement qu’ils fournissent les noix, mais bon on savoure la situation, on aurait bien passé la soirée tellement c’était relax … le gratin paulista arrive , on hallucinera quand on croisera à l’ascenseur un gars accompagné d’un trans.

Sinon une chouette balade à faire est d’aller au parc Ibirapuera,  un océan de verdure au milieu des buildings et des échangeurs routiers. Il y a des arbres exotiques qu’on n’a pas l’habitude de voir en Europe, des joggeurs (et joggeuses), un peu le Central Park local. Sieste sur la pelouse (faut récupérer de la boîte), on fera connaissance avec Ricardo , un étudiant autochtone qui nous filera des bons tuyaux sur sa ville, pour lui la meilleure (le paulista étant un peu chauvin). La pluie encore elle nous oblige à partir direction la FNAC (il y en a 2 dont une avenue Paulista, une mega avenue commerciale et financière de 3 km) où enfin je trouve mon lecteur de cartes photo tant espéré.

On réussit à capter 2 connexions internet WIFI non sécurisées à l’ hôtel, on profite bien du net à l‘ oeil, on prend l’habitude de regarder des south park en streaming avant de dormir. On profite bien de ces 5 jours pour se reposer. On aura pas été super actifs pendant ce séjour (grasses mats, comatage, sorties annulées à cause de la pluie) mais on aura beaucoup apprécié cette ville tentaculaire et animée.

On réserve le bus pour Foz de Iguacu, au vu des prix assez élevés on décide de prendre un conventionnel avec la compagnie Pluma. Je crains déjà les 17 heures de bus. Le départ est à 16h. Le bus est le plus pourri qu’on ait eu jusqu’à présent, je ne fermerai pas l’œil de la nuit, John arrive à dormir 4h.

Phil

After 6 hours of journey we arrive in Sao Paulo. Eerything went smoothly, the roads in that state are pretty good. Arriving into Sao Paulo is just amazing: it is an endless sight of sky-scrapers every where. The first thing we see is the Tiete bus terminal. It is the hugest thing we have seen so far and is the second biggest in the world (after the New-York one).  The feeling to have arriveed in a mega-city is confirmed. The coach station is connected with the underground, each ticket is 2,20 reals. We know our destination already: Republica (we spotted a hotel there in our guide and it is quite cheap) ! It is said to be the greatest square of Sao Paulo but frankly we did not found it to be that great. Probable a lot because of all the Works they were doing. The underground is know to be one of the best ones in the world (dixit Wikipedia!). It is kind of the same as in Rio, only more developped and well connected with suburban trains. It is safe, spacious, reliable and clean. There are other great squares in Sao Paulo, we especially enjoyed the « Praça del Teatro Municipal » with its little park and the « Praça de Se » where you find the cathedral.
Our hotel is about 50 meters from the exit of the underground (phew). The room is 60 a night and is quite spacious and clean. On top of that we can use some unsecured wifi networks and have free internet. The area of Praça Republica is the old centre, and at first seems a bit harsh with a lot of homeless people and street vendors (up to the porn DVD dealers!). But at the end of our stay, we had our own habits there. We used to go to some lanchonnettes which are a kind of snack bar or fast food, serving quick food and natural fruit juices to which we were addicted in the end. Also one of regular canteens was a bar/restaurant where they serve you their Paulista versions of the prato freito. The new centre is around the Praça de Sé which is walking distance from the Praça de Republica. My friend Santos gives us a few tips on clubbing areas in Sao Paulo, thank you Santos, and also recomends the Parque Ibirapuera. Again thank you, we enjoyed it very much, especially the siesta and our encounter with a brazilian student, Ricardo. The park is huge, has several bars and Heladerias where you can relax, and also features several muséums inside. It has some tropical trees we have not seen anywhere in Europe and nice canals and lakes. I think you can reasonably say it is here the equivalent to Central Park in New York or Hyde Park in London. The most obious choice to us in the clubs recomended was a club called « Love Story ». Saturday night we have waited for this clubbing night for a while now and know the reputation of the Paulita nights. The club is 200 yards from the hotel so we can get a little crazy, no problem. It costs 50 which sounded exagerated (and I remember thinking « but how can they afford it »)but Ricardo confirmed it was the normal price later. It is open from 1 am to 11 am! As you enter they stamp your arm, which proved to be usefull later on. The club was quite small with basically a room which looked a bit like an arena with some balconies all around. It is not full at first but gets packed quickly. And that is where we will see the greatest concentration of nicee irls but also transsexuels!! Some smiled at us. We get dancing for a while and decide to have our drinks on the balcony. It is 4 am, let’s go outside for another drink. We go to what will become one of our usual 24h fanchonnettes There we drink a couple of lethal caipirinhas and get to know a dude whose name is Paulo. He is well wasted, more than us. He keeps telling us about the love for Fance, its culture and spiritualism. We will sing some old Joe Dassin song for him (how did he know Joe Dassin!). 2 hours later, it is now 6 am and thos caipirinhas were really strong… We decide to get back into the club! It is now less packed and the DJ is playing much better music, to our liking. We start dancing frenetically and will only stop at 9 am. After a breakfast in the local McDonald’s (yes we know, very bad) we went to bed. There are many areas where yoou can have good food like Vila Madalena (also know for its night life, but we din’t try), Pinheiros, Liberdade…We were a bit stopped in our plans by the rain which was there everyday. We still enjoyed on our last night in Sao Paulo i a very nice way. First we went to the top of the Edifico Italia: you can have dinner or just a drink and enjoy views over the whole city. There you see the extend of this tentacular city. It is home to 15 millions people according to some sources, and up to 30 millions according to others. God! Half our country’s population just in there. It is the cultural and Financial heart of South America. Everything big institution has offices on the Avenida Paulista: a large avenue with many banks, head offices, and also a modern art museum, the MASP.
We then headed for Liberdade which is the japanese area, well know for its restaurants. We first make a mistake and enter some kind of chinese restaurant where only chinese people were dinning. It looked like some kind of familly reunion. The waitress hands us the menu, and there, horror. Some stuff with chicken blood, and other disgusting parts of I don’t even want to remember which animal!!! We quickly decide to go and find our paradise 50 yards up on the same street. A japanese, what we came for! We enter and straight away feel the diffference. It is quiet, neat and the waitress is help full and kind. We have I think a 6 course meal, or is it 7? Anyway it is excllent and very reasonable. 52 reals for both plus the drinksat the end. We seet athe bar and see the cooks preparing our meals. It is very good and we were gently stuffed in the end. The rain again discouraged us to go and try the bars in Pinheiros.
Overall we unanimely found the most beautiful girls were in Sao Paulo and also the most transsexuels!!! The weather was harsh. But the Paulistanas are really welcoming and friendly simple people. It reminded me of London in some way only twice bigger. It is more urban than Rio and Salvador, the other two big cities we did.

John

Comments

[History Research]

After read blog topic's related post now I feel my research is almost completed. happy to see that.Thanks to share this brilliant matter.